Toutes les nouveautés sur la moto en 2026

L’année 2026 marque un tournant majeur pour les motards en France. Après plusieurs années de débats, d’expérimentations et de révisions réglementaires, de nombreuses mesures entrent en vigueur ou se renforcent, modifiant la manière de rouler, d’entretenir sa moto, de s’assurer, et même d’en acheter une nouvelle. Entre légalisation de la circulation inter-files, généralisation du contrôle technique, projets de taxation alourdie sur certaines cylindrées et évolution du marché assurantiel, les motocyclistes doivent s’adapter à une législation plus dense et structurée que jamais.
Cet article fait le point, de manière détaillée et complète, sur toutes les nouveautés qui toucheront les deux-roues motorisés en 2026.

La circulation inter-files : une pratique enfin légalisée et encadrée

TLongtemps tolérée mais jamais véritablement autorisée, la circulation inter-files, le fait de se faufiler entre les voitures lorsque la circulation est ralentie, est désormais légalement inscrite dans le Code de la route. Cette évolution, actée début 2025, prend pleinement son sens en 2026, puisque les pouvoirs publics entendent intensifier la communication, renforcer les contrôles et harmoniser les pratiques sur l’ensemble du territoire.

Quelle est la législation sur la circulation inter-files ?

La légalisation repose sur plusieurs règles incontournables :

• Elle est réservée aux deux-roues motorisés d’une largeur inférieure à un mètre.
• Elle n’est autorisée que sur les routes à chaussées séparées comportant au moins deux voies dans chaque sens.
• Elle n’est permise que lorsque la circulation est fortement ralentie ou à l’arrêt.
• La vitesse maximale en inter-files est limitée à 50 km/h, et à 30 km/h lorsque l’une des files est complètement immobilisée.
• La manœuvre ne peut se faire qu’entre les deux files les plus à gauche.
• En cas de trafic fluide, il est strictement interdit de dépasser entre les voitures.

Pour la mise en place de cette législation ?

Après plusieurs années d’expérimentations dans certaines régions, la légalisation nationale répond à plusieurs objectifs :

• Sécuriser une pratique déjà largement adoptée par la majorité des motards.
• Réduire les accidents liés aux comportements improvisés ou à la mauvaise compréhension par les automobilistes.
• Fluidifier le trafic dans les zones urbaines et périurbaines.
• Harmoniser les règles sur tout le territoire

Qu’est-ce que cela change pour les motards en 2026 ?

L’encadrement légal rend les règles plus lisibles et protège les motards contre les verbalisations abusives. En revanche, le non-respect des conditions devient beaucoup plus sanctionné. Les forces de l’ordre sont désormais habilitées à contrôler très précisément vitesse, zones autorisées et sécurité du comportement adopté.

Contrôle technique généralisé en 2026

Le contrôle technique (CT) moto est probablement la mesure la plus controversée de ces dernières années. Longtemps repoussé, amendé, puis partiellement mis en place, il entre en 2026 dans une phase décisive avec l’élargissement de son champ d’application.

Qui est concerné ?

À partir du 1er janvier 2026, doivent passer au contrôle technique :

• Les motos et scooters immatriculés en 2020 et 2021,
• Avec une échéance fixée au plus tard quatre mois après la date anniversaire d’immatriculation.

Cette nouvelle vague complète les précédentes, qui concernaient déjà les deux-roues plus anciens.

Quel est l’objectif du contrôle ?

Le Contrôle Technique moto vise à vérifier :

• l’état des freins,
• l’usure des pneus,
• le fonctionnement des éclairages,
• la conformité de l’échappement,
• la présence éventuelle de fuite ou défaut mécanique,
• la sécurité globale du véhicule.

L’État justifie ce dispositif par une volonté d’harmoniser les normes européennes, de renforcer la sécurité routière, mais aussi de limiter les nuisances sonores et la pollution associée aux deux-roues modifiés ou mal entretenus.

Une périodicité qui s’installe

Après le premier contrôle, la périodicité sera fixée à 3 ou 5 ans selon les catégories. L’alignement sur les standards européens devrait se stabiliser courant 2026.

Fiscalité et coût de la moto en 2026 : une année plus chère pour les motards

La moto reste un moyen de transport économique pour beaucoup, mais 2026 pourrait marquer une hausse notable du coût d’achat et d’usage.

Une taxe (TVA) potentiellement majorée

Un projet examiné fin 2025 prévoit une augmentation de la TVA pour :

• les motos neuves de plus de 450 cm³,
• certains modèles particulièrement polluants ou bruyants.

Cette TVA pourrait passer à 33 %, ce qui renchérirait fortement le prix d’achat de nombreux modèles populaires (roadsters 600-900 cm³, trails, sportives…).

Si la mesure est adoptée, le marché pourrait se réorienter vers :

• des cylindrées plus petites
• l’occasion
• ou l’électrique pour les utilisateurs urbains

La hausse des primes d’assurance

Pour 2026, les assureurs anticipent une augmentation des tarifs due à :

• la hausse des coûts de réparation,
• l’augmentation des vols,
• la fréquence des sinistres en ville,
• la complexité technologique des motos récentes.

Les jeunes motards et les propriétaires de motos puissantes seront les plus touchés.

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ZFE : des restrictions qui continuent de s’intensifier

Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) poursuivent leur progression en 2026. Même si aucune nouvelle loi massive n’arrive cette année, les durcissements locaux sont nombreux.

Qui est concerné ?

Selon la métropole :

• les motos non classées,
• les Crit’Air 4 et 5,
  pourraient être totalement ou partiellement exclues des centres-villes.

Cette évolution touche particulièrement les motos anciennes ou non compatibles avec la norme Euro 3.

Les conséquences pour les motards ?

Pour certains utilisateurs urbains, cela signifie :

• restrictions horaires,
• obligations de contournement,
• ou impossibilité totale d’accéder à certaines zones.

Les modèles électriques et les motos plus récentes pourraient bénéficier indirectement de ce durcissement.

L’évolution du permis moto

2026 pourrait aussi voir les prémices d’une évolution de la formation moto. Rien n’est encore acté, mais plusieurs pistes sont envisagées :

• ajout de modules sur la conduite en milieu urbain,
• renforcement de la sensibilisation au bruit et à la pollution,
• modernisation des épreuves pratiques.

Ces mesures viseraient à réduire les accidents, notamment chez les jeunes permis.

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